[Mars 2022 - Cahin caha nourrir autre chose]

Cahin caha nourrir autre chose - ces mots-là illustrent bien là où je me sens - sur terrain friable et marécageux : j'apprivoise le fait d'être fatiguée - et surtout j'essaie de cesser de croire que je n'ai pas le droit de me sentir fatiguée ni le droit de m'en plaindre - quand j'y songe, dire que je suis fatiguée n'est pas une plainte, c'est un constat (autant disséquer le phénomène plutôt que de me foutre la tête dans le sable). Et ce autre chose que je nourris me rend curieuse - comme si je nourrissais un fauve à travers ses barreaux, mais sans avoir jamais vu à quoi ressemble le fauve en question. 

Ça cause de rage au bide, d'étincelle, de prix à payer - et de chant choral.

 



L'amour et la terreur (ou l'idée de la terreur, qui sait) à hauteur égale, j'ai lu un poème qui disait ça à peu près, Aragon peut-être bien, OK. Respirer.

Je me suis dit un truc tout à l'heure (et c'était doux), à l'atelier théâtre - en voyant les copain-es de la scène précédente debout face à la salle - me décentrer - on est tous-tes les centres du monde, ou d'un monde, ou d'un bout de monde.

Et aussi, toucher le paradoxe suivant : il va bien falloir que je consente à apprendre vraiment mon texte pour avoir accès à la volatilité (ça existe, ce mot ?) du moment présent. Bordel.

J'ai ressorti une photo de l'an dernier, je n'ai pas regardé la date. Juste peut-être me souvenir que l'an dernier, j'ai pas trop aimé mars, mais que avril avait été tellement plus doux (l'idée de l'amour, c'est peut-être déjà de l'amour, qui sait).


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Marrant comme j'ai l'impression de courir après quelque chose qui m'échappe
quelque chose qui voudrait être dit, voire pensé mais que je ne cerne pas
pas du tout même
ça ressemble à une course-poursuite, je vois passer des bouts d'idée qui se font la malle quand j'essaie de les poser par écrit, effacer reprendre re-écrire

mon rêve de la nuit dernière m'est revenu, je cherchais à semer quelqu'un dont pourtant je souhaitais l'amitié la tendresse l'attention et je marchais vite
et puis dans une tour ancienne je descends un escalier en colimaçon, remonte un autre escalier et puis arrivée tout en haut je ferme soigneusement la porte et demande instamment à l'enfant gardien du lieu d'empêcher l'homme de la franchir
et dehors
seule
je me rends compte que je le regrette
que je regrette je ne sais pas quoi précisément d'ailleurs ça n'est pas si clair
je sais que je suis l'artisane de ce sentiment et c'est amer comme goût

ça me fait penser très fort à une vieille chanson une de celles qui m'accompagnent depuis si longtemps elle commence comme ça
là-haut, là-haut, dedans la tour
la fille du roi pleure ses amours

comprenez bien
les amours c'est vaste ça dépasse l'idée qu'on s'en fait je crois
elle pleure peut-être simplement l'idée d'être limitée mortelle imparfaite
elle ne pourra jamais tout vivre
c'est évident, ricanez pas, juste éprouver sa propre finitude
ça n'est pas rien

ah ben ça valait le coup d'essayer d'attraper une pensée au vol il est tard elle s'est moins débattue que les précédentes celle-ci
un peu fatiguée peut-être

Je voulais dire
je


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L'urgence de garder des traces - je viens de me dire, là à l'instant, le temps va tellement vite c'est quoi ce truc, et en relisant mon journal de bord, mis à jour cet après-midi, je retrouve la même plainte - le temps passe si vite - j'avais oublié l'avoir écrit

j'ai été traversée par un vertige existentiel tout à l'heure
j'étais seule quand j'ai fermé la maison au moment d'aller travailler
c'est rare souvent c'est moi qui laisse les autres derrière moi
là les autres en question étaient ailleurs déjà o solitude
faut pas exagérer non plus hein - mais force m'est de constater que j'étais seule à franchir le seuil aujourd'hui - les seuils - je voulais écrire quelque chose à ce sujet durant l'hiver et puis je ne l'ai pas fait les seuils les portes les passages ce genre d'endroits comme des interfaces entre deux mondes - ou plus encore qu'en sait-on




[Journal choral 1]

La tierce picarde, ça lui a fait de l'effet, à ce ténor émotif que j'entends peu habituellement - il a dit oh cette note des sopranes, là, à la fin, elle me met les larmes aux yeux à chaque fois - c'est le principe de l'inattendu peut-être, la tierce picarde, pour dire vite fait, c'est quand on attendrait une tierce mineure et que paf elle est majeure, à la Renaissance en Europe ils aimaient bien ça, la tierce picarde. Ça m'a touchée qu'il le dise, qu'il était ému, alors je le lui ai dit en retour, ça a fait du ping-pong d'émotions, une bonne occasion de leur rappeler pourquoi on chante, pour sentir des trucs, s'émouvoir, enfin sans doute y a plein d'autres raisons qui nous poussent à chanter avec d'autres, mais celle-ci on n'en parle pas souvent j'ai l'impression, comme si c'était un peu secret, ou tabou, un peu gênant aux entournures - faut pas manquer une occasion d'en parler, c'est ce que je me suis dit.

C'est ce que je me dis aussi au sujet d'aujourd'hui, le 8 mars et tout et tout, et parler ou pas parler pourquoi plus aujourd'hui qu'un autre jour et je sais pas ce que je veux vraiment, finalement, cette journée est un paradoxe à elle toute seule et je me perds dedans - alors du coup le truc que j'ai écrit, je l'ai posé précautionneusement par ici comme un truc un peu brûlant qui me chauffait les doigts. Je fais comme je peux avec mes contradictions - et avec les tierces picardes.


[Journal choral 2]


Voilà voilà, premier concert des quatre qui s'enchaînent jusqu'au 1er avril fait, et bien fait, en tenant à distance le rhume qui s'est abattu comme la misère sur le pauv' monde hier après-midi sur mes sinus aujourd'hui ravagés, oui ça n'est qu'un vulgaire rhume j'ai vérifié quand même, l'angoisse au ventre, faut pas déconner hein, le chant choral ne mérite pas de prendre des risques (trop) inconsidérés.

C'était cool en vrai, et puis drôle aussi, on a retrouvé une ancienne chanteuse dans le public qui est venue nous saluer après, elle nous a parlé du nouveau chœur où elle chante plus près de chez elle, sa cheffe de chœur, elle m'a dit ça avec tant de naturel, est aussi excentrique que moi - j'ai hurlé de rire, c'était si spontané, et puis je l'ai pris comme un compliment, c'en était un dans la bouche de M. en tous cas alors j'ai pas boudé mon plaisir - excentrique, marrant quand même, est-ce qu'on est toujours l'excentrique de quelqu'un-e ? Je me trouve parfois si terriblement... normale.

Ah ben ça je l'avais pas vu venir.

Dans un grand mouvement d'orgueil et de drapé, je m'en vais aller cultiver un peu plus d'excentricité, il en va de la bonne santé de mon ego. Vale et me ama, bonnes gens.

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Deux entrées de journal aujourd'hui, eh ben j'en ai des trucs à dire on se gêne pas hein, ben quoi, non, on se gêne pas, non.

J'ai donc passé une journée à glandouiller, rapport à mes sinus ravagés, j'ai regardé un film espagnol, scrollé à mort (du coup j'ai les yeux ravagés aussi), réfléchi à où on pourrait aller en vacances en avril, comparé des prix d'avion vers l'Irlande, puis songé au pays basque (rapport au film), et finalement à la Dordogne, bref je raconte des trucs et ça sent l'enfumage, là - je crois que j'ai juste envie de dire que je me sens vulnérable à l'idée du prochain départ à l'internat du grand en septembre prochain, que je projette à fond le désappointement de la petite pour qui le frère est l'absolu repère - garde alternée oblige -, que j'ai essayé, jusqu'à maintenant, de passer le temps le plus riche possible avec mes petiots puisque tout mon temps n'était pas occupé par eux et que... ben ça suffit pourtant pas, je chiale quand même toutes les larmes de mon corps (de mon cœur, il dit, le correcteur, je l'insulte là mais la décence m'interdit de vous livrer la teneur de l'insulte), bon et puis je me soupçonne de voir trèèès loin, tout à l'heure je pensais à ce que je dirais à l'enterrement de ma mère (en parfaite santé à ce jour, thanks goddess), je me suis un peu secouée, allez ma vieille c'est ta peur de la mort que cet épisode te fait rencontrer, le temps va pas rebrousser chemin, et puis lui, ton fiston, non plus et c'est ça qu'est beau l'après c'est sa vie et des places différentes pour chacun-e - bordel on fait ce qu'on peut mais personne prépare les mères à ça - ni les parents en général je suppose. Comment on fait ?


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Je me marre (moyen) toute seule, j'ai dit à une amie que je suis en mode rampant, genre je rampe d'un truc à l'autre ces derniers jours, du concert à la répétition, du rendez-vous chez l'orthodontiste à l'inquiétude du reste à charge, du rhume au trafic local de plants de fraisiers du jardin, des courses à faire au linge à plier, de la socio clinique à mes angoisses existentielles, des repas à prévoir aux leçons à faire réciter - engluée là-dedans j'écris pas, ou peu, ou mal, je me demande si j'ai ce qu'on appelle une vie bien remplie ou si je comble du vide parfois je me pose la question - ça me travaille, ça, ces normes si bien intégrées qui volent en éclat dès qu'on commence à regarder un peu ailleurs - hier une femme me parlait de sa vie de mère et du reste et je me disais mais elle parle de moi - l'étincelle qui rougeoie derrière les litres de lessive de sueur de larmes, derrière les bras fatigués les ambitions ravalées le sentiment d'inadéquation de culpabilité de solitude d'incapacité d'injustice, derrière les mots qu'on s'interdit de dire et derrière les pensées qu'on s'interdit de penser parce qu'elles semblent coupables, immorales, terrifiantes - juste laisser se dérouler le temps, et puis au bout du rouleau y a soi et puis soif et puis faim mais on sait plus trop se faire à manger à l'âme, de quoi j'ai faim de quoi j'ai soif je crois que je ne sais plus trop

L'étincelle rougeoie mais quel prix on paye pour pas la laisser s'éteindre - elle a dit ça hier, j'ai payé cher - la veille, une autre à mon sujet à dit tu prends cher - c'est quoi ce prix si exorbitant qu'on le calcule même pas

Y a une histoire de sacrifice là-dedans, non ? - mais j'en dis pas plus parce que je maîtrise pas bien encore le sujet c'est complexe, du sacrifice être à la fois l'instigatrice l'objet et l'observatrice - j'ai un peu de nœuds à démêler sans doute




[Journal choral 3]


Après le concert, une spectatrice est venue me voir, on a papoté et elle m'a dit qu'elle venait de Grenoble, ce à quoi j'ai très spirituellement répondu que par chez nous c'est un peu plus plat. Elle m'a dit, oh c'est marrant, tout le monde ici me dit ça ; trois minutes plus tard, une chanteuse nous rejoint et, apprenant que mon interlocutrice vient de Grenoble, lui dit, oh, par ici c'est un peu plus plat. On a bien rigolé.

Et donc, le concert, ben, pas trop mal, quelques éléments solides absents alors j'ai mouliné à tour de bras pour maintenir les sopranes à flot, les gars ont fait un faux départ tant pis ça arrive, je suis complètement fan de mon collègue du chœur d'à côté mais j'ai un vieux relent de comparaison mal digérée qui me traverse depuis hier (... mais ma pauv' t'es quand même tellement moins compétente que lui, genre ben oui c'est pas faux sans doute et alors je fais quoi de l'info pour pas que ça me creuse et que ça fasse des galeries dans ma confiance en moi déjà si branlante, hein - ah oui, me souvenir de quelques machins structurels liés au patriarcat).

Chais pas, c'est un peu comme Grenoble et la Touraine, certes la Touraine c'est un peu plus plat que Grenoble mais pourquoi ça fait comme si on devait s'excuser de pas avoir de montagne ici ?

Pardon si le raccourci est hasardeux, moi je vois très bien de quoi je parle, mais j'ai un doute sur la clarté légendaire de ma pensée parfois beaucoup trop tortueuse (ou pas. Juste parfaite, ma pensée, b.... de m.....).


Et by the way, joyeuse équinoxe, hein.


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Je tergiverse, publie/dépublie, m'interroge, j'ai sommeil, j'ai découvert Maylis de Kerangal et sa lecture me décentre et c'est perturbant, je fais du chant diphonique dans ma voiture, jardine, regarde le grand grandir, envisage de faire autrement, j'ai planté des oignons et taillé mes sauges, changé les draps, déplié des pensées soigneusement pas pensées depuis longtemps, cherché des partitions, fait du théâtre, découvert que M. connaît X., ressorti mes sandales, demandé conseil, je me suis trouvée fragile, puis forte, puis ridicule, puis tranquille, le soleil était rouge derrière les arbres.


[Journal choral 4]


Ça aurait pu très mal commencer, quand je me suis aperçue, vingt minutes avant de partir, que j'avais manifestement oublié de rédiger la présentation du concert de l'après-midi - ah oui, je l'avais faite, sûr, mais la semaine dernière, pour l'autre concert, avec l'autre programme - mon cerveau s'était pas actualisé, mise à jour en pause, merde alors. C'est là que je vois que je ne tiens qu'à un fil question anticipation organisation tout est millimétré, là, faut pas que ça fasse des nœuds, pas de grain de sable dans les rouages, allez, on tient le bon bout, plus que deux semaines avant les vacances.

Ça aurait pu mal continuer aussi, quand au milieu du concert qui avait pourtant bien commencé, j'ai senti les sopranes faiblir. Occupée à les tenir à bout de bras, j'ai rien pu faire pour les altis, tandis que les mecs pédalaient bravement dans la choucroute. On est arrivés au bout de cette satanée berceuse exsangues, en se regardant, hébétés, ah ben on a rarement chanté aussi faux, ben ouais ça arrive.

Ça s'est pas trop mal terminé, quand j'y songe ; retour en bus à côté de J., discussion à bâtons rompus, j'en sors avec la rage au bide mais pour de vraies bonnes raisons il me semble - avec sa question, en substance ça donne ça, mais qu'est-ce que tu fous là à nous faire chanter au milieu de la cambrousse alors que tu sais penser, t'aurais dû faire psycho et un doctorat comme ma fille, c'est quoi l'histoire, c'est quoi la marche que t'as loupée, retourne à la fac ma grande. Ouais, J., je sais pas quelle marche j'ai loupée mais je me suis suis bien étalée, sortir de l'impasse ça va être dur et je sais pas comment faire. C'est ça la rage au bide. Je sais pas comment faire, à vingt ans je savais rien du monde et j'y connais pas grand chose de plus presque vingt ans plus tard. Tellement forte, la rage au bide, que, en rentrant, la première chose que j'ai faite, c'est celle que je procrastine depuis février : reprendre rendez-vous avec un généraliste. Et parler enfin de santé mentale, pour de vrai. Anxiété, trauma et tout le bordel. Secouer ce qui est paralysé de terreur dans une tour de verre. C'est le projet.

J'ai peur. 

 

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J'ai voulu écrire un truc autour du fait de se sentir vivante, et j'ai écrit vivace.


Je suis une plante vivace, bonne nouvelle, je ne crains pas les grands froids, je n'offre pas de prise au gel et je ne meurs pas souvent.


Ces mots ont un goût de revanche, j'ignore sur quoi, pas grave. Je savoure.


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Je lui apprends les mélodies irlandaises que mon ami G., harpiste, me transmettait quand on était petits, je m'en berçais durant des heures, une certaine idée du bonheur, quand même, c'est peut-être ça que j'essaie de lui transfuser quand il me demande de lui apprendre des trucs au piano. The star of the county down, voilà, de ma mémoire à la sienne, téléchargement opéré, débordement acté. Done.

Hier, théâtre. Le clown, elle a dit, est intéressant parce qu'il s'intéresse - quelque chose comme ça - et c'était marrant parce que le jour précédent, j'avais justement déclaré que j'avais un mal de chien à imaginer être suffisamment intéressante pour être remarquée - j'ai rien dit, j'ai juste souri.

Ah et puis, la fille du théâtre, elle a proposé un exercice, simplement enrouler la colonne vertébrale, s'enrouler sur soi-même, lentement, avec un témoin qui doucement pose le bout de ses doigts sur le dos de celui où celle qui se retourne vers le dedans, les doigts légers sur le saillant des os - je me suis rendue compte que, en dehors des personnes qui cohabitent avec moi et quelques proches, personne ne m'avait touchée depuis très très longtemps. Et c'était doux. Autant que de laisser ma mémoire déborder.


[Journal choral 5]


J'ai dit que j'allais m'allonger tout à l'heure, et j'ai fait sans peine une sieste de deux heures, j'ai émergé une première fois en croyant qu'on était le matin, un peu ahurie, affolée à l'idée de m'être rendormie - bah non tout va bien, on est en avril et j'ai juste besoin d'atterrir, j'ai dirigé le dernier concert de la série des quatre hier soir, c'était beau, public clairsemé refroidi par les intempéries tant pis au moins moi je sais que mon chœur de femmes tient la route, je sais qu'elles me suivent, qu'il ne s'agit pas seulement de battre une mesure en espérant que rien ne va dérailler, qu'elles me regardent, que mes gestes sont entendus, je veux dire, qu'ils sont reçus par elles et qu'elles chantent en conséquence, c'est ça diriger et être dirigé-e, une histoire de consentir à être touché-e par des gestes déployés devant soi et chanter avec, et puis aussi, se taire et faire passer sa voix à travers celles d'autres que soi, être dos au public et envoyer quelque chose de soi à un chœur qui s'en fait caisse de résonance - en écrivant ça je vois bien à quel point je parle de moi de mon rapport à ma propre voix que je ne sais pas encore comment faire entendre faire sortir - en tous cas il y a quelque chose de cette histoire dans ma relation avec mes chœurs, je suppose - j'en parle beaucoup de ces derniers temps, un jour peut-être je reviendrai aux ateliers d'écriture - peut-être que j'ai lâché l'affaire ces derniers mois parce que j'ai des trucs à faire d'abord pour moi - une voix qui hurle dedans derrière ma bouche close, c'est ce qu'on m'a renvoyé hier encore -

et puis entendre ce que je n'entends pas -

et me poser dans avril.

 

 

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[Février 2022 - Trajectoires]

[Mythologie intérieure - La surface et la brèche] 

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Crédit photos : I. G.

Commentaires

  1. Wow, ce carnet est profondément touchant, je sens qu'un point sensible en moi vient d'etre caressé et c'est bouleversant. Je n#ai pas trop les mots, mais la rage et la bouche fermée me donnent envie de tendre la main, de faire quelque chose... mais quoi? Ecrire un commentaire avec mes pauvres mots emmélés déjà, pour la suite on verra...

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    1. J'aime que ces mots que j'écris ici donnent envie de se mettre en mouvement, même si on ne sait pas comment ; démêlons les mots ! :)

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